Les kilos émotionnels sont des kilos, (prise ou perte de poids) provoqués par des raisons émotionnelles récentes ou inscrites plus profondément en nous, remontant parfois à notre enfance.
Les émotions peuvent nous pousser à manger davantage, ou avoir envie de certains types d’aliments, gras ou sucrés notamment. Elles peuvent entraîner un stockage des graisses, sans que nous mangions plus. Il y a bien sûr une traduction biologique de nos émotions, à travers les hormones, les neuromédiateurs ; mais à l’origine, ce sont d’abord nos émotions, notre vécu qui agit.
Manger en réaction à une émotion : la peur, le sentiment d’abandon, le manque d’amour, la dévalorisation, la vulnérabilité, honte, rancœur, injustice, protection, séparation, épuisement, stress…
Etouffer inconsciemment une émotion :
- Inconsciemment et remontant au premier stade de notre développement. La construction de nos premières émotions se fait autour de la prise alimentaire, qui, à ce stade, est le principal mode de communication de l’enfant. Le nouveau-né mange… et établit ses premières relations au monde.
- Une construction imaginaire nous a « programmé » pour nous pousser à manger face à telle ou telle émotion. Un exemple simple : si, à chacune de nos frustrations, notre mère nous consolait par un gâteau, un bonbon, ce réflexe de manger aura tendance à perdurer adulte.
- Remplir un vide émotionnel, spirituel, intellectuel, la sensation d’une vie non épanouissante, un travail qui ne comble pas…
- Une pression sociétale renforce la culpabilité des personnes en surpoids. C’est un cercle vicieux : on a des kilos émotionnels, ce surpoids crée des émotions négatives qui nous poussent à manger.
- Sensation de protection par un « surpoids », une barrière pour prendre de la distance avec les autres…
- Le stress agit particulièrement par l’intermédiaire de la cortisone. Il fait prendre du poids. Il s’agit là du stress chronique. Le stress aigu, lui, fait généralement brûler les calories. Le problème de ce stress chronique est qu’il n’est pas toujours évident à déceler : paradoxalement, les gens les plus stressés ne sont pas forcément ceux qui vont se plaindre du stress.
Lorsque vous mangez en réaction à une émotion trop forte : pourquoi le faites-vous ? A quoi cela fait-il écho en vous ? Pourquoi cette envie irrépressible de vous remplir de quelque chose ? Et pourquoi serait-ce forcément du sucré ou du gras, voire les deux ? pourquoi pas des brocolis à la vapeur ?
La prise de poids n’est pas forcément une question de volonté et de maîtrise. C’est une question de libération émotionnelle et de connaissance de soi. Pour cela, il faut tout d’abord apprendre à repérer les différentes émotions à l’origine de ses prises alimentaires, puis faire un travail singulier sur chaque émotion.
Faire la paix, c’est arrêter de se maltraiter avec des régimes voués à l’échec. C’est ne plus se battre contre ses envies, ses désirs, ses émotions, car en étant sans cesse en guerre, on finit par craquer et par réagir de manière psychosomatique, en mangeant.
Les soins psycho-énergétiques peuvent vous aider à identifier la source de cette prise ou perte de poids non comprise.
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